Sunday, March 01, 2009

la bifurque


Merci de mettre à jour vos liens, marque-pages et fils RSS, la nouvelle adresse : jimmybeaulieu.com !!!

À tout de suite,

Jimmy

Friday, February 27, 2009

Paris inspire, dit-t-on...

Allô,

le nouveau site est pas encore tooooouuuut-à-fait présentable, donc c'est ici que j'annonce ce qui suit (bien sûr, à la toute dernière seconde) :

Dans la nuit de vendredi à samedi, je serai à la Grande Bibliothèque dans le cadre d'une activité de La Nuit Blanche : Paris inspire. Ma gig est à 2h15 du matin (ha ! ha ! ha !). Vous êtes les bienvenus ! Détails ici.

J

Tuesday, February 17, 2009

le mieux y est presque...

Le fabuleux Vincent Giard et moi (enfin, surtout Vincent), on est en train de me faire un nouveau site/blog fort croquignolet. En ce moment, c'est presque présentable, mais je serais bien embêté de vous dire quand ça le sera vraiment. En tout cas, c'est déjà pas mal moins piteux que ce Blogger à' marde.

Bonne journée,

J

Sunday, February 08, 2009

Friday, February 06, 2009

du mieux viendra

Les jours de ce blog sont comptés. À bas Blogger.




Vincent Giard a pris le temps de scanner et de m'envoyer ces beaux chefs d'oeuvre que j'ai fait dans un bar en décembre passé. J'ai moins honte de vivre quand je vois ça...

Ah, les jeunes, persistez, un jour, vous serez aussi bons que moi !

MERCI VÉGÉ !

J

Thursday, February 05, 2009

à la page !


Comment ? Qu'entends-je ? Qu'ouïs-je ? Vous n'avez toujours pas l'accessoire mode dernier cri prisé par les élites les plus «In The Know» de l'heure ? Misère de misère ! Vite ! Remédiez à la situation ! le voici, le voilà, le Fond d'Écran À QUOI BON ™ ?

En cliquant sur l'image çi-dessus, téléchergez le vôtre dès maintenant (il a la taille de mon écran (1920x1200), croppez-le au besoin) !

(les moins cancres d'entre vous auront catché la référence à Bob & Carol & Ted & Alice)

En tout cas, vous ne pourrez pas dire que je n'ai jamais rien fait pour votre image publique... tous ensemble : «MERCI JIMMY BEAULIEU !»

J

P.S. : Depuis deux jours, Blogger décide qu'il downsample mes images. Le résultat est hideux (comparez ça et ça) (O-U-A-C-H-E). En octobre dernier, j'ai arrêté de pouvoir y afficher des images qui étaient en fait sur le site MG, ce qui était nettement plus pratique, et en plus, lorsqu'on veut mettre une grande image, il met une hauteur maximum au lieu d'une largeur, ce qui donne un blog très laid. Donc, la dernière activité créatrice que je trouvais le moindrement stimulante (ou pas complètement dégoûtante) (ou avec laquelle j'arrivais encore à m'amuser) est désormais gâchée. C'est gai. (ceci dit, si j'avais les connaissances nécessaires pour pouvoir aller zigonner dans le code html, je pourrais certainement régler ces problèmes)

Wednesday, February 04, 2009

Monday, February 02, 2009

PINK FLOYD


«"Asti, el'soleil es'lève !" s'écria Steve, nous extirpant d'une transe qui durait depuis la tombée du jour. Nous avions les genoux à la hauteur du nez, évachés dans des divans que ses parents avaient voulu jeter, des années auparavent. Steve avait une drôle de voix. Après avoir rebondi sur sa lèvre inférieure pendante, elle était comme filtré par sa moustache molle. Comme si les diphtongues ne lui suffisaient pas, il quadriphtonguait. Quand il parlait, on voyait sa grosse pomme d'adam monter et descendre le long de son gosier, autour duquel les cheveux de sa nuque étaient collés comme des salamandres. Il était encore en bedaine, et il avait gardé, accroché à sa hanche, le torchon qu'il avait utilisé, l'après-midi d'avant, pour laver la Camaro de son frère. Les fils perdus au bas de ses jeans coupés à mi-cuisse entretenaient une étrange symétrie avec son toupet en brosse, ça faisait un effet de demi-lune dans sa silhouette. Ses yeux étaient huileux, à peine ouverts, soulignés par d'opulents cernes bleutés. La même cassette jouait depuis seize heures sur "Auto-reverse"»

extrait du roman
PINK FLOYD, ou La morbidité des partys de sous-sol à Beauport,
de Martin Gariépy

Wednesday, January 28, 2009

pour enterrer l'eau pendant les verres


Projet sur la glace # 4 832 : Décharge. Dans l'échange d'idées qui a donné lieu à Formule, on avait évoqué la possibilité de faire, non pas un numéro de revue sur une thématique libidineuse, mais bien une revue de bandes dessinées cochonnes, carrément. Un truc qui aurait pu être de facture un peu modeste comme le formidable Nouveau journal de Judith et Marinette, ou super prétentieuse comme Formule (j'arrive jamais à me décider entre les deux approches). Je comptais y rééditer les colosses d'Éléonore, de Zviane et de Benoît, entre autres. Il y a deux-trois ans, il y avait une place pour de la porno écrite, tendre, décalée, ou juste pas vilaine. Mais depuis, il y a eu des tonnes d'initiatives similaires (même à la Pastèque !) qui ont castré mon envie de le faire. Donc, c'est dommage, mais pour l'instant c'est «tabletté».

la première toune sur Caribou


Monday, January 26, 2009

atelier au cégep -- la rentrée


My ! My ! C'est aujourd'hui que commence la période d'inscriptions à l'atelier au cégep du Vieux Montréal !

Infos sur le site du cégep.

J

le tour du monde


Wééééééé ! Je viens de recevoir mes exemplaires du Tour du monde en bande dessinée. C'est drôle mais ce qui me fait le plus plaisir, c'est pas de voir de mes pages dans un livres caltronné (ça je m'en fous), mais bien dans un livre COUSU (aaaaaah, là, tu parles) !

C'est pas la plus jolie couverture de l'histoire de l'imprimerie, mais c'est un bon livre, j'y suis en bonne compagnie, et l'effet «tour du monde» fonctionne très bien. C'est même assez fascinant.

Sur la couverture, on dit que je viens du Canada, et partout ailleurs (au sommaire, en C4 et sur la page de présentation), que je viens du Québec ! C'est bien, pas de chicane.

Sinon, je suis bizarrement content de mes pages. Elles sont RIDICULEMENT lourdes en mots et en sujets abordés en un si petit espace (pour le lecteur, c'est une question d'accepter ou pas le «contrat»), la job de couleur --potable-- rescape un dessin pas terrible, et mes oranges sont sortis rouges, mais je trouve qu'imprimé et relié, la sauce prend. C'est comme si j'avais voulu condenser le système Moral des troupes en 13 pages. Donc pour ceux et celles qui me demandent tout le temps un tome 2 au Moral, c'est là que vous allez le trouver.

L'éditeur m'a fait ajouter des notes de bas de pages pour aider les Français à comprendre mon charabia (ce qui gâche deux cases contemplatives qui auraient dû rester silencieuses, mais bon, si c'est pour être mieux entendu) et je suis surpris de voir qu'ils ont (soigneusement) enlevé mon lettrage de titre, mais c'est pas grave. J'ai juste pas du tout l'habitude de me faire éditer par quelqu'un d'autre que moi. En tout cas, je salue leur initiative d'écrire eux-même le petit texte de présentation des auteurs. C'est rare, ça. Merci à Vincent Bernière, qui m'a invité à participer à ce livre.

En relisant les pages, j'ai aussi remarqué que j'ai skippé quelques mots dans une phrase vers la fin, une erreur qui a dû passer pour une «expression québécoise colorée» aux yeux des réviseurs. Mais bon on comprend pareil. Cette relecture m'a aussi rappelé (non sans un certain frémissement) les conditions de guerilla dans lesquelles cette histoire a été conçue. Je devais la livrer, en même temps que les projets Shelton et Chartier, avant de partir à St-Malo, et à quatre jours du départ, j'étais pas encore arrivé à passer à travers la mastodontesque job du Chartier, j'ai donc dû faire ces 13 pages en trois jours. Deux heures avant le décollage, j'envoyais mes pages (n+b) à Vincent Bernière par courriel. Et j'avais pas dessiné depuis de longs mois, j'avais jamais été aussi rouillé. J'ai retravaillé l'histoire dans l'avion et je l'ai coloriée (après la date de tombée, donc très nerveux) pendant qu'on essayait de s'installer à St-Malo, avec du monde qui regardait par-dessus mon épaule et/ou qui attendait après moi. Et j'ai dû têter un lift pour aller acheter un scanner (qui s'est avéré fort poche) et emprunter le petit portable de pascal pour faire la pré-presse, etc. Enfin, ça a influencé ma décision de prendre ma retraite de l'édition, parce que j'étais toujours pogné dans ce genre d'osti d'calvaire pour faire mes planches.

Je sais pas si je suis à l'aise avec l'espèce de casquette de «Monsieur ethnie Québécoise» que je porte face aux Européens (après Québec un détroit dans le fleuve, Spirou spécial Québec, Le tour du monde en bande dessinée, l'adaptation des dialogues de Magasin général et les festivals dans lesquels on m'invite à aller représenter mon pays, je commence à me sentir un peu token folklorique). J'aime bien parler de chez-moi, faire connaitre le Québec tel que je le vois (ce qui est nettement plus constructif que l'attitude de ces Québécois qui se plaignent dans le vide de la superficialité des connaissances françaises sur le Québec), mais est-ce que c'est pas un peu facile et factice, tout ça ? Est-ce que je ne suis pas opportuniste de profiter de cette casquette ? Est-ce que je ne prends pas un raccourci ? J'imagine qu'il n'en tient qu'à moi de prouver que je peux faire autre chose que du tourisme dessiné.

Je sais pas trop quand ça sort au Québec, mais en France, le livre doit déjà être en librairie. Copines et copains qui vous vous retrouverez dans quelques jours à Angoulême, allez voir ça ! Ça m'écoeure vraiment de ne pas être des vôtres cette année, mais n'ayant pas de nouveauté (j'ai bien Demi-sommeil, mais ça compte pas vraiment), pas de job, pas d'ambition et pas une cenne, je dois passer mon tour. Passez un bon festival et buvez une blondasse pas buvable à neuf euros au Mercure à six heures du matin à ma santé, je ferai de même avec une délicieuse Boréale rousse à deux piasses au chaud dans mon salon.

Bises,

Jimmy

Thursday, January 22, 2009

logique appliquée, volumes un à douze



Ah, et tiens, je me permets de publier ça :

C'est la couverture du menu-livraison de la rotisserie Au Coq. On en a commandé ce soir et j'ai trouvé assez chouette cet agrandissement du logo sans info supplémentaire. Sur le coup, je pensais que la neige tombée sur la boîte entre la voiture du livreur et notre porte qui avait accidentellement créé la goutte de sueur qui perle du front de la pauvre bête, comme si elle prenait conscience qu'elle était sur le tapis roulant, à l'abattoir, que son cou était sur le point d'être tranché et que sa carcasse finirait par être dévorée devant la télé par des humains goinfres et paresseux. Mais la tache humide n'a pas séché, j'ai déduit que c'était une suspecte tache de gras, mais en regardant de plus près, j'ai compris que la goutte est IMPRIMÉE ! Cette modification du logo sert à promouvoir le fait que leur pounet est livré chaud... alors ça veut dire qu'en plus d'être terrorisé par sa décapitation imminente, sur le tapis roulant, le pounet CUIT DÉJÀ !

J

Tuesday, January 20, 2009

Friday, January 16, 2009

c'est la tapoche



Ah ! Ces incongruïtés du quotidien qui font le sel de la vie... hier, j'ai vu quelque chose d'assez saugrenu pour un mois de janvier montréalais : un char propre.

J

Monday, January 12, 2009

PIRE QU'UNE ÂME SALE



Allô !

Bon, disons que l'année commence aujourd'hui, BONNE ANNÉE, gang !

J'ai passé un bon bout de temps sur le cul. Ça a l'air qu'un rhume avec de l'asthme, ça peut occasionner une pas pire carence d'oxygène, ce qui cause de la fatigue extrême, de la déprime et même du délire (avec un peu de chance) ! Tout ça en plus du changement d'année, de ma réorientation de carrière et de mon âge qui atteindra un chiffre rond cette année. Enfin ça créé un drôle d'état d'esprit. Disons que dans le dernier mois, je n'ai eu aucune envie de faire partie du monde.

Depuis quelques jours, j'essaie de dessiner, ce qui rend tout un peu moins insurmontable. Ça fait peut-être complaisant de me contenter de dessiner de la pitoune «strict minimum» de même, mais quand je dessine avec une intention voyeuriste, j'ai au moins envie de réussir mon coup (ce qui n'est pas le cas de mes faces de bonhommes grognons ou de mes nounours, qui servent surtout à exprimer de quoi), ce qui est pratique pour retrouver la main.

Et bon, tant que je dessine des pitounes, vous n'avez pas d'inquiétude à vous faire à mon sujet.

À bientôt,

J