Friday, February 29, 2008

karaté ?


petite récréation de dernière heure de semaine... (grâce à mon MAC, je peux scanner, monter, nettoyer et publier ça en trois minutes... c'est merveilleux...)

J

art du titre chez Bruce





Mes proches me connaissent une manie assez chiante : celle de dire à tout bout de champ, à propos d'un bout de phrase lu ou entendu : "Hey ! Ça ferait un bon titre de livre, ça !"

Dois-je ou non remercier Marc Giard (que vous avez souvent croisé dans les livres de son frère Luc) qui m'a donné cette formidable pub d'OSS117 (objet d'une belle leçon d'humilité) ? Oui ! Merci Marc ! Je ne peux que reconnaître mon piètre amateurisme devant ce maître ès titres qu'est Jean Bruce. Je m'incline.

Et tant qu'à bretter sur internet au lieu de travailler comme d'honnêtes gens, allez voir ces blogs qui sont nouveaux ou pas, mais que je viens de découvrir (c'est des participants à mon atelier qui m'ont spontanément donné leurs adresses, je vous aiguillerai certainement vers d'autres d'ici la fin de la session) :
Bonne fin de semaine ! N'oubliez pas d'écouter Vous m'en lirez tant dimanche !

J

ça achève



C'est un extrait (en fait, les deux tiers) d'une histoire faite pour La pinouillère, qui devait paraître pendant le temps des fêtesest qui est en retard. Ça va être très drôle quand il sera enfin prêt. Peut-être pour le noël du campeur ? Qui sait ?

Oh ! Et je passe à la radio de Radio-Canada dimanche, à l'émission Vous m'en lirez tant, à 14h.

J

Wednesday, February 27, 2008

glossaire des années perdues


Bon. J'ai dormi deux heures, mais j'ai quand même le goût d'avoir une journée productive. J'suis écoeuré de me sentir esclave des mes retards accumulés, l'heure est au clairage (c'est pour ça que je temporise en faisant encore une entrée de blog). Donc. Est-ce que je commence ma journée en écoutant les geignures des hordes d'ersatzioheads et des suppôts de Coldplay qui dominent actuellement le monde du "cool" ou ben donc si j'écoute plutôt Party 'Til You Puke d'Andrew W.K. dans le piton ? Hmmmmm... Maudite bonne question !

Andrew W.K. = la conclusion... l'aboutissement de la philosophie.

J

Tuesday, February 26, 2008

ça s'appelle dessiner la lassitude


Serais-je déjà tanné des couleurs ? Dès que j'arrive à peu près à maîtriser une technique (lire : à obtenir ce que je veux), elle ne m'intéresse plus. Il y a encore beaucoup à faire avec le stylo, avec le trait noir sur blanc...


En passant, après avoir passé deux ans dans les oubliettes de l'épuisement (un peu comme moi), Le moral des troupes est en train de se faire réimprimer. Je l'ai un peu tripoté, mais à peine. En fait, j'ai corrigé des fautes d'orthographe, bonifié trois tournures de phrases, mieux numérisé une page et refait deux dessins (celui qui trouve lesquels gagne 5 points !)... Il sera re-disponible à la mi-mars.



J'ai aussi fait imprimer 15 exemplaires supplémentaires de Appalaches, parce que l'imprimeur avait fait 15 couvertures en surplus. Les 100 exemplaires du tirage initial se sont volatilisés quasi-instantanément, donc si vous en voulez un, grouillez-vous (mais n'allez pas dans les librairies normales et n'appellez pas au bureau des 400 coups, mettez un commentaire sur ce site ou écrivez-moi).

J

Monday, February 25, 2008

Une heure avec toi


Échos résiduels des petites pauses de fin de semaine : One Hour With You (Criterion a sorti un coffret des musicals de Lubitsch ! C'est noël !) et la soirée des Oscars (wôph...).

J

Tuesday, February 19, 2008

pince-coeur


Vous rêvez depuis vingt ans d'une sortie-cinéma exempte d'exaspération ? Allez-voir In Bruges !

J

Friday, February 15, 2008

le téléphone

c'est vendredi, FUCK OFF, moi j'dessine !


Si vous voulez me voir la face et m'entendre radoter, allez regarder le 4e quart (et le tout-tout début) de cette émission de dimanche passé, disponble jusqu'à lundi matin, si je comprends bien.

Et en passant, quelle chance il a, Daryl Hall... qui n'aimerait pas posséder son propre petit boogie moustachu en bedaine ? Le matin, le voir faire ses galipettes, ses pirouettes et son lip-sync, ça doit mettre de bonne humeur. Danse, John, danse !

J

Thursday, February 14, 2008

dans les abysses du crétinisme


On ricane au début, on rit de bon coeur en se tapant sur les cuisses un peu plus loin, on commence ensuite à rire jaune, puis à être agacé, plus tard, on est carrément enragé et à la fin, on a la nausée, complètement découragé. Non, je ne parle pas d'un film de Spielberg, je parle du livre Contre la bande dessinée, de Jochen Gerner (L'association). Lecture obligatoire. Gens de la bande dessinée, sachez-le, on passe vraiment pour une gang de demeurés/arriérés/dégénérés. J'ai envie d'en acheter des caisses et de les faire manger at gunpoint par tous ces ruminants qui véhiculent encore les préjugés qui y sont inventoriés.

J

Wednesday, February 13, 2008

février


J'ai commencé à lire Contre la bande dessinée de Jochen Gerner. Quelle belle initiative que de répertorier ces conneries dont notre cher médium fait l'objet ! Que de sottise, que de bornéïtude, que de beaufitude ! Et quelle finesse de traitement de la part de Gerner !

J

Monday, February 11, 2008

Woody Allen et l'aide humanitaire


Je suis rentré de ma résidence angoumoisine, en 2005, dégoûté de mes tics d'auteur. Le côté bon enfant, politiquement correct, mignon, précieux et moraliste de ce que je fais me sortait par les oreilles. J'ai délaissé mon amour de la discrétion et de l'understatement pour me nourrir d'excès. J'ai plongé dans les univers oniriques, démentiels et hystériques de l'esthétique pulp (super-héros, films de genre...). Culture moins prétentieuse et tout aussi riche que l'officielle si on sait bien la lire, une culture qui fait appel à l'émerveillement naïf, mais surtout au subconscient (je me méfie beaucoup de ce qu'on appelle l'imaginaire, en revanche, j'ai toujours accordé une grande valeur à la naïveté). Ça a donné le matériel que j'ai recueilli dans Appalaches et sur ce blog. Mais mes tentatives d'aller à fond dans ces domaines (je veux dire : faire un vrai livre) n'ont jamais été bien loin. Je me tanne généralement après un dessin ou deux, qui rassasient mon besoin d'exploration "imaginaire".

Je ne cherche pas vraiment le divertissement dans le pulp. J'essaie d'apprécier ces oeuvres au-delà des petits conflits qui animent le premier degré (en fait, plus le premier degré est raté, moins on perd du temps avec celui-ci, alors vivent les martiens en caoutchouc et le stop-motion et à bas le CGI et l'asti de musique de John Williams). Tant mieux si ces couches de sens échappèrent à leur créateur, elles n'ont que plus de valeur si elle sont involontaires et demeurent insaisissables. MAIS, mais, mais, il faut être vigilant avec le genre. Sa perversion est de nous montrer que notre vie est minable (même si c'est vrai, ce n'est pas vérité bonne à dire, puisqu'elle ne mène qu'à l'enlisement, c'est pas une critique consructive). Elle nous rappelle que nous sommes touts petits, assis sur le divan, à engraisser monstrueusement alors que Jack Bauer, lui, court dans tous les sens pour sauver le monde. Car on glisse facilement des efforts sympathiques et fascinants des George Pal, Ray Harryhausen, Jess Franco et Irwin Allen , de l'écriture pop raffinée de Joss Whedon, de J. Michael Straczynski, de Paul Jenkins, de Grant Morrisson et d'Ed Burbaker, à la médiocrité sidérale de la sére 24. Oui, malgré mes soupirs d'exaspération (probablement à l'origine de l'asthme qui m'accable présentement), je la regarde à cause du cheap thrill exacerbé qu'elle procure, ce qui a le même effet suicidaire que de manger 24 grosses poutines en ligne, chacune accompagnées d'un gallon de Coke. On en ressort avec un dégoût de soi absolu. Et on embarque dans le jeu des petites frustrations culpabilisantes qui nous poussent à penser que la seule et unique manière de donner un sens à notre vie et de contribuer positivement au monde est d'aller faire de l'aide humanitaire en Afrique.

Pendant ces trois dernières années, cette démarche m'a fait glisser sur une pente dangereuse, celle de la paresse intellectuelle. Je me suis laissé divertir par ces machinations de suspense, et galvaniser par cet héroïsme factice, et ma recherche de degrés poétiques cachés est devenue une petite excuse faux-cul pour me laisser bercer par cette culture bonbon. Où est le mal là-dedans ? On n'a qu'une vie, et entre divertissement et diversion, il n'y a pas grand différence. Ces diversions volent notre temps (en plus d'endoctriner les ingénus dans des modes de pensée binaire de droite qui me font vomir), mais l'état d'aliénation dans lequel nous laissent le travail et autres obligations financières nous les rend nécessaires.

Dernièrement, je suis retourné vers mes bases : Allen, Lubitsch, Wilder, Sautet, Truffaut (et je suis tombé sur un bijou insuffisamment encensé : The Moon & Sixpence, très écrit, mordant, avec le formidablissime George Sanders)... quel bonheur ! Comme si après m'être ré-accoutumé au chocolat cireux Cadbury, je revenais au Geneviève Grandbois. Ce besoin de soupape onirique pop est chez-eux pris en considération, mais d'une manière saine, antigavante. Hier, j'ai regardé (ça faisait longtemps) A Midsummer's Night Sex Comedy, et j'ai eu l'impression qu'un bon copain me replaçait dans mes souliers. Qu'il me rappellait ma "mission". Comme lorsque je l'ai découvert à 18 ans, Allen me rappelle que ma vie sentimentale, mes relations humaines (enfin, ce qu'il en reste), forment une aventure extraordinaire. Malgré ses défauts, malgé son écriture pas aussi profonde que celle de ses maîtres, malgré son cuteness, malgré son côté un peu creepy, malgré le jeu souvent artificiel de ses acteurs (que je prends, comme chez Godard, comme un pacte de reconnaisance de l'artifice inhérent au médium), Woody Allen (et ces autres fées marraines que j'ai nommées plus haut), c'est aussi de l'aide humantaire. Pas pour les horreurs de ce monde, mais pour ses misères (tout ce qui n'est pas horrible est misérable, n'est-ce pas ? --wink wink--). Un baume à l'immense détresse de la classe moyenne occidentale qui s'emmerde, qu'on a trahi, entubé, qui vit actuellement tout son affect à travers des écrans HD, qui automythologise le peu qu'il reste de son identité (via FaceBook, MySpace, le Blog et la bande dessinée autobiographique) et qui souffre de dépendances exponentielle aux gadgets qui lui volent tout son temps et son argent et qui ne combleront jamais les vides laissés par ce qu'elle a perdu.

Je ne sais pas si ce film m'a enfin réconcilié avec ce que je fais, mais j'ai pas dormi de la nuit. Complètement survolté, ivre d'optimisme.

Jimmy

Friday, February 08, 2008

les projecteurs du dimanche


Ce dimanche 10 février, je passe à la télé de Radio-Canada, à l'émission On fait tous du show business, de 15h à 17h (en reprise autour de 23h, après les nouvelles). J'y ferai une petite histoire en direct, sous les caméras.

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier.

J



Thursday, February 07, 2008

atelier au cégep du vieux


C'est le temps de quoi ? C'est le temps de quoi ?

Mais c'est le temps de s'inscrire à mon atelier au cégep du Vieux Montréal, pardi !

Si vous dessinez mais manquez de courage pour vous lancer dans un intimidant projet de bande dessinée, si vous êtes écoeurés de toujours travailler seul dans votre sous-sol, si êtes auteur et que vous manquez d'interlocuteur pour vous sortir des dilemmes de voies possibles, , si personne ne comprend ce que vous essayez de raconter en b.d., si vous vous avez des moments de déficit de motivation, si vous écrivez et que vous sentez que votre travail bénéficierait d'une poésie visuelle ajoutée, si vous voulez voir la belle vue qu'on a du 11-35, si vous vous sentez interpellé par l'actuelle révolution que connaît le 9e art et que vous voulez être dans'game, si vous voulez que je vous donne des taloches en arrière d'la tête et/ou des coups de pied dans le cul, cet atelier est pour vous !

Contactez la sémillante Suzanne Carrière au 514-982-3437 poste 2164, ou présentez-vous au Local A10.22 (Canif) du Cégep du Vieux-Montréal, 255, rue Ontario Est, Montréal.

L'atelier se passe au local 11-35 du cégep, le mardi de 18h à 21h, du 12 février au 22 avril (donc, déguédinez-vous pour vous inscrire !).

J